On a vu plein d'oiseaux sympas qui font des bruits incroyables (il y en a un qui se prend pour R2D2 tous les matins au réveil), et moins sympas : on s'est fait piquer une tablette de chocolat et mes sachets de thé par un Weka (ça ressemble à un kiwi mais en moins célèbre et en plus chiant).
Apres deux nuits dans une baie perdue à se goinfrer de moules (on en a mangé beaucoup les derniers jours pour augmenter nos réserves de nourriture) et à philosopher entre les branches de grands pins noyés dans une forêt humide à la jurassic park, on s'est retrouvé bloqué par un vent bien trop fort pour notre détermination. Du coup, on s'est réfugié dans le jardin de Mary et Derek et on a été obligé d'aller faire deux jours de rando dans des paysages de dingue (après tout ce kayak, on avait bien besoin de marcher jusqu'à épuisement).
Nos jeunes hôtes (environ 80 ans) ont passé ce temps à retaper leur petite route personnelle de 5 km molestée par les pluies et les secousses, au tractopelle. On a eu des discussions bien intéressantes avec eux; même si on ne comprenait pas la moitié de ce qu'ils nous racontaient avec tant d'enthousiasme. On est donc rentré en bateau et le gars qui le pilotait nous a ramené à Nelson avec tous nos sacs dans son pick-up et vu qu'il est aussi moniteur d'escalade, de ski et de VTT, on a fait de beaux monologues. Il m'a conseillé de devenir moniteur de kayak en NZ; (à étudier).
Les fjords du Malborough
10 jours et 170 km de kayak de mer dans les fjords du Malborough, au départ d'Havelock jusqu'à la baie de Woodland
Novembre 2016
NOUVELLE ZELANDE
On a vu plein d'oiseaux sympas qui font des bruits incroyables (il y en a un qui se prend pour R2D2 tous les matins au réveil
On a adoré parcourir le Pelorus Sound (Le Fjord le plus paumé du coin). C’était très beau et assez sauvage à notre goût.
Les trois premiers jours, comme pour nous tester, on a enchaîné le fameux tremblement de terre et les plus grosses pluies subies dans le coin depuis plus de dix ans. Notre bâche est de très bonne qualité et on a bien fait d'acheter une tente à Nelson avant de partir. On a été réveillé par le premier tremblement vers minuit (le demi tapis de sol n'a pas absorbé les secousses) et on s'est demandé pendant au moins dix secondes si on irait pas faire un tour là haut sur la colline le temps de laisser passer une éventuelle vague transgénique sur notre beau bivouac, avant de se rendormir, bercé par la pluie et les secousses suivantes.
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Notre expédition en vidéo :